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La mort des étoiles

by Les sœurs Boulay

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elajoi09elajoie09
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elajoi09elajoie09 Les violons sur cet album sont magique. Il me voulait dans la maison est une chanson dur et nécessaire qui m'a fait beaucoup pleurer. Favorite track: Il me voulait dans la maison.
123gosteph
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123gosteph Votre show au FME ... juste Wow ! Je l'ai dit (lire ici :crier) pendant le show (à la demande de Stéphanie) mais "Vous êtes bonne les filles !"
La mort des étoiles nous prouve une fois de plus votre talent immense. Merci de partager, avec le reste du monde, votre musique.
Mitch Teich
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Mitch Teich The perfect Les soeurs Boulay response to our uncertain times. An album best listened-to in headphones, with the night air blowing through an open window. Favorite track: La fatigue du nombre.
cocotremblay
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cocotremblay J'écoute cette pièce depuis quelques mois. Elle peut représenter tellement de dimension de nos vie qui nous y trouvons tous un écho.
Bravo vous évolué sans cesse. Chanson d'une grande maturité. Favorite track: Nous après nous.
steveinsocal
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steveinsocal "...in which Stéphanie and Mélanie Boulay return with an album for our times. Older, wiser and just a little more world-weary, the songs here reflect the sisters' feelings of ever increasing uncertainty and insecurity. While there's still a folkish tinge to the sisters' compositions and the vocal harmonies are - comme toujours - faultless, the orchestral strings reinforce the apprehensive tone…"

reclaimingthecolonies-onestateatatime.blogspot.com Favorite track: Au doigt.
dianetasse
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dianetasse Félicitations pour ce fabuleux album. J'aurais aimé que vous gagniez un Félix. Bravo les filles. Je vous suis depuis le début. Ce dernier album est génial.
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1.
Ici s’empilent les verres Se remplissent les yeux On rassemble les chimères Pour inventer des feux On lance tout dans les airs On enterre des vœux Entre la tête et la terre Ne se jouent que des jeux On ne m’avait pas dit qu’en arrivant ici Je n’aurais pas l’impression d’arriver On ne m’avait pas dit qu’une fois arrivée ici Je n’aurais plus nulle part où m’en aller Que restera-t-il de nous après nous Que restera-t-il de nous après nous Suis-je la seule à voir Que se vident les lieux Et qu’à force de se croire On est sans loi ni Dieu Comment fait-on pour savoir Où nous guident les cieux Les plafonds sont des miroirs Qui avalent le bleu On ne m’avait pas dit qu’en arrivant ici Je n’aurais pas l’impression d’arriver On ne m’avait pas dit qu’une fois arrivée ici Je n’aurais plus nulle part où m’en aller Que restera-t-il de nous après nous Que restera-t-il de nous après nous La main qui grandit est la même que celle qui se noue La main qui guérit est la même que celle qui se joue La main qui se tend et au bout de laquelle Il n’y aura plus rien du tout Que restera-t-il de nous après nous Que restera-t-il de nous après nous
2.
Quelque part Vous avez dû effacer la mémoire Dans la course aux plus ultimes lumières De la grande Ourse et des confins de l’univers À trop boire À la source des faiseurs d’histoires Dans la course à la meilleure tempête Le vent des verres d’eau s’est levé dans vos têtes Mais la fatigue du nombre Ne nous endormira pas Et le poids de votre ombre Je crois, nous allègera Vous étiez jeunes avant nous Votre feu a tout brûlé Vous étiez frondeurs et fous Mais vos cœurs ont oublié Restent les braises entre nous Nous en ferons un brasier C’est notre tour de briller Non ça ne va pas changer Les milliards À s’élancer du plus haut des perchoirs Dans la course la plus imparfaite Sont ceux qui cueilleront les fruits de vos défaites À éclore Ils peuvent éclairer vos yeux dans le noir Flamme douce a besoin d’un peu d’air Pour que le temps vous survive au-delà d’hier La fatigue du nombre Ne nous endormira pas Et le poids de votre ombre Je crois, nous allègera Vous étiez jeunes avant nous Votre feu a tout brûlé Vous étiez frondeurs et fous Mais vos cœurs ont oublié Restent les braises entre nous Nous en ferons un brasier C’est notre tour de briller Non rien ne va changer Vous étiez jeunes avant nous Votre feu a tout brûlé Vous étiez frondeurs et fous Mais vos cœurs ont oublié Restent les braises entre nous Nous en ferons un brasier C’est notre tour de briller Non ça ne va pas changer
3.
Interlude I 00:28
4.
Si tout est fini, s’il n’y a plus d’espoir Et qu’il faut joindre les rangs Pour joindre les bouts, sans serrer trop fort La boucle du nœud coulant Et si rien ne compte que l’éclat des corps Et que le poids de ce que ça coûte S’il vous plaît quelqu’un faites quelque chose Pour virer le courant Si beau le monde À la fin qui s’y attardera Et si tout tombe Qui d’autre se relèvera Pour regarder les étoiles Je préférerais ne pas avoir à vendre Mon honneur au plus offrant S’il le faut j’irai, de ma peau me tendre Et me donnerai pour qu’on me goûte Mais s’il vous plaît quelqu’un faites quelque chose Pour virer le courant Si beau le monde À la fin qui s’y attardera Et si tout tombe Qui d’autre se relèvera Pour regarder les étoiles Et si tout s’achète, y compris les gestes Si les yeux sont bouts portants La beauté des corps, ou ce qu’il en reste Perdra sa valeur au compte-goutte S’il vous plaît quelqu’un faites quelque chose Pour virer le courant Si beau le monde À la fin qui s’y attardera Et si tout tombe Qui d’autre se relèvera Pour regarder les étoiles
5.
Bateaux 03:37
Il y a plus loin que les battures À la coupure franche du sable et de l’eau Au plus brûlant de la blessure Au ventre secret des mers et des ruisseaux Un abri doux comme l’azur Un manteau, une armure comme une autre peau Ton cœur gonflé, belle voilure Offerte au vent et libre comme un drapeau Je t’aime, rien n’est plus sûr Ta vie sur mes épaules Et même aux points de rupture Je saurai lier nos deux pôles Au-delà de nos déchirures Des égratignures entre la chair et les os Un grand désir, une brûlure Et des saisons à faire voyager les oiseaux Je me raccroche à nos ramures Puisse le temps ne jamais nous porter trop haut Trop loin de nos mots, nos murmures Si la fin du monde est derrière le hublot Nos dos comme des mâtures Nos corps comme des bateaux Nous sommes forces de la nature Nous irons où il fait beau Je t’aime, rien n’est plus sûr Ta vie sur mes épaules Et même aux points de rupture Je saurai lier nos deux pôles
6.
Toi tu riais dans les hautes herbes Moi je trébuchais dans les plants de fraises Et même si tu me protégeais J’aimais jouer avec la braise Je faisais exprès de me perdre Avec l'été qui me trouvait Le ciel était doux comme du lait J'aimais ton cœur comme la braise Quand toi tu riais très très fort J'étais juste un tout petit bruit Toi tu pleurais dans les hautes herbes En regardant les constellations Pendant que je te consolais Tu lançais des roches aux avions J’avais un peu peur de te perdre Et que je te retrouve plus jamais Je t'avais indiqué la maison Avec tes roches que je semais Quand toi tu pleurais très très fort J'étais juste un tout petit bruit Quand toi tu pleurais très très fort J'étais juste un tout petit bruit Tu te taisais dans les hautes herbes Tu trébuchais dans les trous noirs Pour pas que tu tombes je t’allumais Des feux que tu voulais plus voir Et tu as préféré te perdre Avec l’été qui s’en allait Et pendant que je t’éclairais C’est moi qui tu voulais plus voir Quand tu te taisais très très fort J’étais juste un tout petit bruit Quand tu te taisais très très fort J’étais juste un tout petit bruit J’étais juste un tout petit bruit
7.
Au doigt 03:24
On m’a trouvée trop ronde Je me suis faite ovale On m’a désirée fil À nouer, une opale Au doigt On m’a désirée longue On m’a trouvée trop pâle Trop matte, trop fragile On m’a voulue plus sale Au pas On m’a eue bec et ongles À perdre les pédales On m’a faite tranquille Fait tomber les pétales De moi Ne me prends plus rien d’autre Que la main Et ne t’abaisse pas Je veux retrouver ce Qui m’appartient Et monter jusqu’à toi On m’a voulue féconde Mais sans être animale Insolente, indocile En position fœtale Sur toi Muette comme une tombe On m’a faite cathédrale Pour me rendre éternelle On m’a clouée aux étoiles Déjà Je n’effraie pas les colombes Je n’suis que femme de paille En restant immobile Je sais prendre les batailles Sur moi Ne me prends plus rien d’autre Que la main Et ne t’abaisse pas Je veux retrouver ce Qui m’appartient Et monter jusqu’à toi
8.
Interlude II 00:37
9.
Devant l’Homme et le monde Suis-je dans mon corps Ou suis-je une autre Je demande le nord Leurs silences me répondent Tous les yeux me regardent Les miens font pareil À qui la faute Je compte les échardes En travers du soleil Et je m’en fous Et je m’en fous Si je n’y peux rien aussi bien ne plus chercher Tant que je tiens debout je sais où me trouver Et même sans avancer je danse et danse sans perdre pied Si la Terre est ronde En revient-on toujours Aux mêmes côtes Fait-on jamais le tour Où s’arrêtent les ondes Présent n’est pas présage Demain n’est pas la veille Un jour ou l’autre Passeront les nuages Ou bien tombera le ciel Et je m’en fous Et je m’en fous Si je n’y peux rien aussi bien ne plus chercher Tant que je tiens debout je sais où me trouver Et même sans avancer je danse et danse sans perdre pied
10.
Il me voulait dans la maison Entre les bibelots, les peintures À me passer sous la champlure Pour que j’oublie presque mon nom Il me voulait tête penchée Jusqu’à ce que mes yeux ignorent Comment s’émouvoir aux aurores Ne sachent qu’à lui s’aiguiller Il me voulait bouche fermée Ou dans le lit à dire encore Le temps qu’on ait assez joué Qu’il me laisse sortir dehors Je le quittais, il rappliquait Et à promettre il s’appliquait Il me disait, tu ne vois pas? Personne ne t’aimera jamais Autant que moi, si tu t’en vas Jamais tu ne retrouveras Un amour aussi fou que ça Je le croyais Et mon éclat était trop grand Et trop bruyant pour être vrai À trop partir en l’oubliant Je lui faisais mal par exprès J’ai demandé l’aide des gens Pour qu’ils me réparent au complet M’accordent à sa main, à ses dents Pendant que lui se reposait Je le quittais, il rappliquait Et à promettre il s’appliquait Il me disait, tu ne vois pas? Personne ne t’aimera jamais Autant que moi, si tu t’en vas Jamais tu ne retrouveras Un amour aussi fou que ça Je le croyais
11.
Léonard 03:05
La première fois où tu t’es posé sur moi J’ai senti le vide sous mes pieds Deux pas en arrière et puis j’ai touché du bois Mais j’ai fait le vœu de sauter La première fois où j’ai été loin de toi J’ai senti mes deux mains se vider Cherchant la lumière ailleurs qu’au bout de tes doigts Pour dans le noir mieux te retrouver On a beau mettre au monde On ne possède personne Et nos branches font de l’ombre Si trop près tombe la pomme Sache que tu es plus précieux que tout de ma vie Mais tu n’es pas à moi Je souhaite tes pieds forts, mais surtout ton cœur gentil Pour le reste, tu sauras mieux que moi C’est la première fois que les portes ne sont pas Des excuses pour me refermer Mais tant de mystères à percer pour tes paupières Comme des fenêtres où regarder On a beau mettre au monde On ne possède personne Et nos branches font de l’ombre Si trop près tombe la pomme Sache que tu es plus précieux que tout de ma vie Mais tu n’es pas à moi Je souhaite tes pieds forts, mais surtout ton cœur gentil Pour le reste, tu sauras mieux que moi
12.
Je rêve 03:32
Et au fond qu’est-ce que ça change Si je rêve endormie ou éveillée Si la trêve n’est que d’un seul instant Avant que ne meure l’histoire Si on perd tous à l’échange Et qu’il faut enjamber tous les trottoirs Si les montres ne comptent plus le temps Quand rien ne nous mène nulle part Si à l’ultime je m’épanche Si je bois à la bouche des songes Qu’ils soient vérité ou mensonge Qu’ils me ravivent ou qu’ils m’achèvent Je rêve Et j’y crois S’il faut faire ressusciter les anges Pour faire durer un peu l’éternel Arriver à mieux repérer le ciel Y trouver d’amples trajectoires Et si ma peau est étanche Si mes yeux ne savent pas voir Ce que mon cœur devine encore S’il faut éclairer l’aube brève Je rêve Et j’y crois
13.
Immensité 03:18
J’aime la nuit de me faire espérer le jour J’aime la peur au fond de mon cœur qui bat J’aime la beauté dont on souffrira toujours Et la douleur quand enfin elle s’en ira J’aime l’hiver au retour dans l’embrasure J’aime les poings qui défendent des vies Nos bouches qui savent caresses et morsures J’aime le manque de faire naître sans fin l’envie Merci à toi l’immensité De nous porter dans le grand tout Petite poussière de voie lactée Qui va nulle part, qui est partout L’éternité aura raison Le temps fera d’autres saisons Et le silence sera doux Dans l’espace laissé en nous J’aime la fin qui appelle un nouveau début Les pages blanches qui n’attendent plus rien Les longs voyages dont on oubliera le but J’aime les questions qui finissent par un point J’aime l’excès au-delà de la démesure J’aime les souhaits à jamais inassouvis Ce qu’on apprend d’une grande blessure Et les lenteurs plus belles que les raccourcis Merci à toi l’immensité De nous porter dans le grand tout Petite poussière de voie lactée Qui va nulle part, qui est partout L’éternité aura raison Le temps fera d’autres saisons Et le silence sera doux Dans l’espace laissé en nous

about

Toutes les chansons ont été écrites et composées par Mélanie & Stéphanie Boulay
La réalisation et les arrangements ont été faits par Connor Seidel & Les sœurs Boulay (sauf Nous après nous, qui a été réalisée par Alex Mc Mahon & Les sœurs Boulay)
Les arrangements et la direction des cordes et des cuivres a été assurée par Antoine Gratton
L’album a été enregistré au Studio Dandurand par Connor Seidel (sauf Nous après nous, dont la prise de son a été assurée par Guillaume Chartrain).
Le mix a été réalisé par Connor Seidel (sauf Nous après nous, qui a été mixée par Guillaume Chartrain) et le matriçage par Philip Gosselin au studio Le Lab

credits

released September 6, 2019

Photos: Caraz
Stylisme: Amanda Van der Seibes
Maquillage et coiffure : Léa Bégin
Graphisme: JB Proulx
Direction artistique: Eli Bissonnette et Les sœurs Boulay
Production déléguée: Emilie Darveau
Correction des textes: Marie-Noël Choquet

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Les sœurs Boulay Montréal, Québec

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